Réguler le traitement d’air en salles propres : un défi stratégique pour la performance

Garantir la qualité de l’air dans une salle propre ne relève pas seulement de la technique : c’est un enjeu stratégique pour la fiabilité des process, la sécurité des environnements critiques et la conformité réglementaire.

Dans son article publié en juin 2025 dans le magazine Salle Propre, Maxime Guyonnet rappelle combien la régulation du traitement d’air est un maillon essentiel du succès d’un projet de salle propre.

Pourquoi la régulation de l’air est-elle cruciale ?

Dans une salle propre, tout se joue dans l’équilibre :

• Débits d’air et cascades de pression pour maintenir l’intégrité des environnements,
• Température et hygrométrie pour garantir la stabilité des conditions,
• Sécurité et confort pour protéger à la fois les produits et les opérateurs.

La moindre fluctuation peut compromettre la qualité, la conformité et la performance globale de l’installation.

Une approche intégrée dès la conception

Maxime Guyonnet insiste sur la nécessité d’intégrer la régulation dès la phase de conception. Ce choix permet d’anticiper les contraintes normatives et d’assurer une maîtrise fine des conditions environnementales.

Ne pas le faire, c’est risquer d’ajouter ultérieurement des solutions coûteuses, moins performantes et plus difficiles à piloter.

Des exigences normatives incontournables

Les référentiels tels que ISO 14644, BPF (ANSM) ou GMP (FDA) imposent des critères stricts en matière de renouvellement et de qualité de l’air.

La régulation du traitement d’air devient alors un passage obligé, non seulement pour garantir la conformité réglementaire, mais aussi pour préserver la réputation et la compétitivité des acteurs industriels (pharma, microélectronique, santé, etc.).

Un processus complexe mais stratégique

La régulation en salles propres combine :

• des défis techniques (systèmes de mesure et de contrôle avancés),
• des enjeux réglementaires (respect strict des normes),
• des impératifs énergétiques (efficacité et optimisation des coûts).

C’est précisément cette complexité qui en fait une compétence stratégique pour tout projet d’environnement contrôlé.

Conclusion

La régulation du traitement d’air en salles propres n’est pas une option, mais une condition de réussite. Comme le rappelle Maxime Guyonnet, elle doit être pensée en amont, intégrée aux choix de conception, et pilotée avec rigueur pour conjuguer conformité, performance et durabilité.

Dans un contexte où la qualité et la sécurité ne tolèrent aucun compromis, investir dans une régulation d’air maîtrisée, c’est investir dans l’avenir de vos projets en environnements critiques.

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